Jeudi 12 mars, Cathy Le Blanc, architecte conseil du CAUE de Savoie (Conseil Architecture urbanisme et Environnement), est venue rencontrer les élèves Assistants en architecture du lycée des métiers du bâtiment Le Nivolet pour évoquer les JO d’hiver de 1992 ; avec eux, des Ébénistes, eux aussi concernés par le projet « Albertville 1992-2030, les jeux en question ». 

Après avoir rappelé le contexte et les enjeux, ensemble, guidés par leurs professeurs - arts appliqués, français-histoire et domaine professionnel, les élèves établissent un cahier des charges pour faire revivre la cérémonie d’ouverture imaginée par Philipe Decouflé en y associant des questions contemporaines comme la mobilité, l’éco responsabilité ou l’humain, dans ses proportions. Il s’agit aussi d’intégrer les jeunes générations moins au fait de cette aventure de trente-trois ans car les différents intervenants rencontrés depuis le début du projet ont convaincu nos élèves de l’importance de cet évènement de 1992 non seulement pour nos voisins de la Combe de Savoie mais aussi pour le tout le département. 

Très vite, des idées différentes émergent autour d’une maquette des lieux de presque trois mètres de long. Quatre groupes se forment et tous rivalisent d’ingéniosité pour donner du volume à leurs intentions. Cartons, bois, pailles s’échangent et chacun libère sa créativité en se jouant des problèmes d’assemblage. Un dôme s’élève, le mât revit, le parc olympique s’anime. 

Le lendemain est l’occasion de faire un point. Recentrer les actions et préciser le discours fait naître quelques tensions mais c’est ainsi, en s’immergeant dans ce format pédagogique dense - workshop sur deux jours consécutifs – que naissent les idées les plus pertinentes.

De fait, les élèves sont étonnés et très fiers aussi d’avoir produit autant de résultats de qualité sur une durée si courte. 

Le 28 mars, devant des élus, nos partenaires et leurs parents, ces élèves devenus un temps concepteurs visionnaires vont défendre leurs projets et espèrent bien remporter quelques récompenses. 

Rappelons enfin que ce projet a obtenu le soutien du Fonds Vittorio LUZZATI – Fondation UGA, lequel a financé les matériaux utilisés pour la réalisation des maquettes.

Olivier Bayle, chef du projet.